Le client n’est pas roi, il est partenaire

 « Les affaires ne sont pas un royaume où l’un règne et l’autre obéit, mais un partenariat où chacun contribue à créer de la valeur. »

Depuis des décennies, une maxime s’est imposée dans le monde des affaires : « le client est roi ». Séduisante en apparence, cette formule enferme pourtant la relation commerciale dans une logique déséquilibrée : celle d’une domination unilatérale.

Dans un royaume, le roi impose sa volonté et dicte les règles, les autres s’inclinent. Mais les affaires ne sont pas une monarchie. Elles sont avant tout des espaces de création de valeur où vendeurs et clients bâtissent ensemble.

Une origine historique souvent ignorée

La maxime « le client est roi » est née au XIXᵉ siècle, en Grande-Bretagne, pour rappeler aux commerçants de satisfaire et fidéliser leurs clients. À l’origine, elle parlait surtout de qualité de service, pas de soumission totale.

Avec le temps, beaucoup ont mal interprété cette phrase : certains pensent que le client a toujours raison et que l’entrepreneur doit tout accepter. Or, dans la réalité moderne des affaires :

- L’entrepreneur investit et prend des risques pour créer un produit ou service.

- Le client existe parce qu’un besoin est satisfait.

C’est pourquoi je propose une nuance essentielle : le client n’est pas roi, il est partenaire, dans un échange gagnant-gagnant.

Le partenariat gagnant-gagnant

En réalité :

- Sans l’investissement, le risque et la vision de l’entrepreneur, il n’y aurait pas de produits ni de services à offrir.

- Sans le besoin réel et la décision du client, il n’y aurait pas de transactions ni de marché.

Chacun dépend de l’autre, et chacun contribue à la réussite de la relation économique.

Il ne s’agit donc pas de soumission, mais de partenariat gagnant-gagnant :

- L’entrepreneur apporte son ingéniosité, son travail et son capital.

- Le client apporte son argent, sa confiance et sa fidélité.

- Ensemble, ils créent de la valeur, stimulent l’économie et construisent la durabilité des affaires.

Cette vision transforme la relation commerciale :

- Le client n’est plus un roi capricieux qu’il faut satisfaire à tout prix, mais un acteur engagé d’un contrat d’échange équitable.

- L’entrepreneur n’est pas un serviteur soumis, mais un partenaire créateur qui mérite reconnaissance et respect.

C’est cela, la nouvelle théorie que je propose :

- Dans le business, le client n’est pas roi, il est partenaire.

- Parce que l’économie moderne ne se construit pas sur la soumission, mais sur la collaboration intelligente et la responsabilité partagée.

Un prolongement dans mon livre

Cette réflexion est développée dans mon prochain ouvrage, "Entrepreneuriat en français facile", un guide conçu pour aider les jeunes entrepreneurs francophones à comprendre le business avec des mots simples et des concepts clairs.

« Quand le client devient partenaire et l’entrepreneur créateur reconnu, alors le business cesse d’être un rapport de force pour devenir une œuvre commune. »

Par Coach Gabriel Lomengo Shango 

- Expert certifié en entrepreneuriat:

- Chercheur et écrivain en entrepreneuriat;

- DG de l’entreprise GLS Business Ets;

- Président du Réseau des Coachs Professionnels en Entrepreneuriat du Congo (RECOPEC):

- Formateur national au Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes (PPEJ/Confejes) de l'OIF pour la RDC;

- Président-pays et membre de la Fédération Africaine de Coaching (FAC);

- Mentor international au Centre Culturel Américain de l’ambassade des États-Unis à Kinshasa.

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